Nathalie DENISE

Tout a commencé avec le film “Carmen” de Carlos Saura lorsque Nathalie est allée le voir au cinéma alors qu’elle n’avait que 15 ans. Elle a dit “C’est ça que je veux faire” et “’ça” a transformé sa vie…. à l’époque elle vivait dans le Nord de la France mais très vite elle est partie étudier dans le sud à Toulouse et a commencé par chercher une école de danse Flamenco. L’objectif fut atteint en 1989 avec la rencontre de Carmen Deladio puis d’Isabel Soler, le début d’un long chemin qui aura influencé toute sa vie en ne rêvant que d’Andalousie. En 2015, une opportunité professionnelle s’offre à elle pour vivre et travailler à Iznajar, un petit village entre Grenade et Malaga. Aussitôt elle
crée une association andalouse avec son compagnon de vie Antoine “Espiritu Andalus” et ensemble ils s’intéressent à l’artisanat proche de chez eux. Le but de l’association étant de faire découvrir au monde entier tous les talents, artistes et artisans issus de l’Andalousie, ils accueillent des stagiaires et partagent un moment de leur vie sur le thème artistique du flamenco… Entretemps Nathalie découvre la céramique auprès de la maestra Maria Ortiz et tombe amoureuse de cet art, lui permettant de combiner sa passion pour le flamenco et l’Andalousie et de la matérialiser en couleur et de façon éternelle. “Je serai morte, enterrée et poussière tandis que mes céramiques
continueront à vivre ma passion et à témoigner de cette belle culture andalouse”….

Christine PRANEUF

Mon parcours artistique débute dès l’enfance à chanter pour les repas de famille… Je tombe ensuite dans la mallette d’une costumière et découvre la joie du jeu et de la transformation. Puis arrive le collège, les cours d’art plastique, la couleur, la matière. Les années passent et me voilà partie pour des études en histoire de l’art. J’accompagne cet apprentissage de croquis, éveille ma curiosité en allant voir des expos et cultive une féroce envie d’apprendre. Je reviens m’implanter en Ardèche, travaille dans le tourisme, fait l’inventaire du patrimoine et collabore avec des artistes jusqu’à développer 3 jeux de rôles grandeur nature théâtralisés que je coordonnerai. Je deviens chargée de mission culture pour une agglomération, gère une salle de spectacle, des actions d’éducation artistique et culturelles, des résidences… Des années à me nourrir de beauté puis je fais le grand saut. Je quitte l’Ardèche, reprend le dessin au quotidien, obtiens le diplôme d’Architecte d’intérieur et expose, partage. Pour en savoir plus www.christinepraneuf.fr

Le mot flamenco résonne en moi depuis longtemps mais il était un peu parti de ma tête. Puis, une rencontre, en fin de repas, avec la directrice du festival La Movida et j’attrape un défi : celui de dessiner sur le FLAMENCO. Deux mois à esquisser, peindre pour me remémorer, voir si j’attrape quelque chose de valable à proposer. Je prends le risque de dessiner mon ressenti sur le flamenco.

Aquí vamos !

Collectif Alcala

Cinq artistes rendent hommage, à Miguel Alcala, figure roannaise disparue en mars 2023, peintre, dessinateur et sculpteur passionné du flamenco.
Le collectif s’est constitué très rapidement après la disparition quasiment simultanée de Miguel Alcala et de sa femme Mité en mars 2023.
Miguel était un artiste peintre connu et reconnu à Roanne mais aussi au-delà des frontières de la loire. Installé à Roanne, dès l’âge de 20 ans, il aura occupé l’espace culturel de cette cité pendant plus de 6 décennies avec Mité son épouse, soutien indéfectible pour le meilleur mais aussi pendant les moments difficiles. Le dessin de Nu sous toutes ses formes occupera une grande partie de son temps et donnera naissance il y a 20 ans à un événement annuel « Le Marathon du Nu ». Le couple affectionnera aussi de longs séjours en Andalousie, depuis les années 60, où Miguel dessinera sur les côtés de scènes une multitude de chanteurs, danseurs et musiciens de la « edad de oro » du Flamenco.
Ils sont partis tous les deux mais nous ont transmis leur amour de l’art, leurs valeurs du partage, et d’ouverture sur le monde, leurs gentillesse et bienveillance.
Une poignée de fidèles les aura accompagnés, jusqu’à la fin, tous les lundis soir dans l’atelier, rendez-vous incontournables pour ces amoureux du modèle vivant.
Aujourd’hui, ce collectif intergénérationnel de plus de cinquante personnes rassemble, tous confondus, les amis, les dessinateurs, les modèles, les amoureux de son art, les admirateurs et les inconditionnels de son œuvre..

Ce collectif s’est fixé pour objectifs :
–  La pérennisation et la préservation de leurs productions artistiques
– La mise en place d’ateliers de modèle vivant dans l’esprit identique à l’atelier de Miguel
– Le partage de moments conviviaux autour de l’art et cela tout au long de l’année.

Notre participation à cette exposition dans la Drôme sur le thème du Flamenco les ravirait.

Nous les imaginons, sourire aux lèvres, se féliciter de voir qu’ils sont toujours présents à nos côtés.